« La sauce de  Nelly »

Qui est Nelly !

Nelly est tout d’abord ma maman. Elle est née en 1925 à la Chaux-de-Fonds et a grandi dans sa famille, des marchands de bétails et  paysans.  Bien longtemps après ses cours à l’école ménagère alémanique, la vie a fait qu’elle ouvre son propre hôtel restaurant, avec mon papa. Là, elle cuisina des plats traditionnels suisses comme le jambon à la borne-röstis, l’émincé zurichois, le filet de perche du lac, et d’autres mets tout aussi délicieux, toutefois un peu moins suisses, comme les cuisses de grenouilles, la chasse, le steak frites salades, la choucroute garnie, par exemple.  Nelly  était reconnue pour sa cuisine et entre autre pour sa sauce à salade qu’elle créa elle-même et qui eut un grand succès, loin à la ronde.

« La sauce de Nelly » pourquoi ?

Du souvenir de mon enfance, de ces goûts généreux et savoureux, est née une envie de faire honneur à ma maman.  En effet, elle nous a transmis à mon frère et à moi-même, un beau  bagage culinaire. Un savoir-faire traditionnel et créatif. De plus, elle m’a donné l’ardeur du travail et de la persévérance. Pour ces quelques raisons, et parce qu’elle est délicieuse,  j’ai souhaité vous faire goûter « la sauce de Nelly ».

Toujours en vie, elle participe par son enthousiasme à ce projet.

La sauce à salade de Nelly, son présent et son futur

Plus que de vous la faire goûter, j’ai eu envie de la commercialiser sans modification de la recette originale. C’est pourquoi elle se nomme «La sauce de Nelly » avec le sigle  « O »  comme originale.  C’est en forgeant qu’on devient forgeron et c’est dans les essais de reproduction de cette sauce « O » que la sauce « O1 » est née ainsi que le concept à chiffre. En effet, plus le chiffre grandira, moins les exhausteurs de goût seront présents dans la recette. En effet, elle contient des exhausteurs de goûts, qui consommés à petites doses ne sont pas nocifs. Toutefois, cumulés dans l’agroalimentaire, ils peuvent avoir des  préjudices sur la santé. A moyen terme, les objectifs de production sont d’avoir un produit cent pour cent naturel. Ceci demande d’autres moyens, surtout financiers.

Malgré cela, nous avons décidés de lancer ce produit car nos papilles gustatives sont très habitués et demandeuses du goût umami exalté par les exhausteurs de goûts présent dans presque toute la chaînes alimentaire. Cependant, à moyen terme comme évoqué plus haut, nous souhaiterions vous soumettre un produit tout autant délicieux, plus neutre et plus sain en sollicitant des petits producteurs ou des producteurs artisanaux, tout en gardant un prix abordable.

Notre site internet www.la-sauce-de-Nelly.ch vous permettra d’être informé de l’évolution de cette sauce à salade.

Actuellement, selon la recette d’origine, la  sauce à salade de Nelly répond de façon positive, selon les questionnaires, à nos goûts en quelques sortes façonnés par le marché alimentaire et nos choix. Afin de ne pas modifier les composants de base, nous n’avons pas ajouté d’agents conservateurs. Le délai de consommation de « La sauce de Nelly » recommandé est de deux semaines.

Sa particularité

Une livraison à domicile et un système de commande facile vous permettra d’avoir une sauce fraîche et saine, chez vous en temps voulu.

Ses avantages :

Composée d’huile de colza, « La sauce de Nelly » a les grands avantages de cette huile précieuse, comme la prévention des maladies cardio-vasculaire et des infarctus du myocarde.

Aux curieux qui passent par-là. Plus en détail, l’huile de colza, sa composition, ses vertus :

Qu’est-ce que l’huile de colza ?

L’huile de colza, appelée aussi huile de canola, est une huile végétale que l’on obtient par trituration des graines de colza. Composée entre autre de beaucoup de vitamine E, puissant antioxydant qui protège les cellules du vieillissement prématuré, elle est une des principales sources naturelles d’oméga-3 (9g pour 100g) ; ces acides gras essentiels qui ont la cote dans nos assiettes, en effet, 90% de nos besoins quotidiens sont couverts par 2 cuillères à soupe journalière d’huile de colza.

Les Oméga -3

Cette huile végétale, présente dans la « Sauce de Nelly »  multiplie les bienfaits, sa faible teneur en acides gras saturés (7 %) (nutriments accusés d’augmenter le taux de cholestérol et donc de favoriser les maladies cardiovasculaires)  ainsi que sa richesse en oméga-3 (une catégorie d’acides gras dont l’intérêt nutritionnel a été mis en avant dans plusieurs études scientifiques, ainsi que dans des livres grand public). Ces acides gras (AG) polyinsaturés sont dits essentiels car l’organisme ne sait pas les synthétiser et par conséquent, ils doivent être apportés en quantités suffisantes par l’alimentation. De plus, ils sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme à plus d’un titre. Ils s’incorporent dans les membranes cellulaires. Ils contribuent, entre autres, aux membranes de la rétine et du cerveau. Mais ils interviennent également indirectement sur des rôles clés tels que l’immunité et l’inflammation.

Les Oméga 3 bons pour le cœur

L’action la plus connue (et reconnue) des Oméga 3 réduit le risque de maladies cardiovasculaires. Ils diminuent le taux de triglycérides dans le sang, ont un rôle bénéfique sur la fluidité du sang, abaissent la pression artérielle et préservent la présence du bon cholestérol. D’autres avantages lui sont attribués comme un rôle sur l’équilibre émotionnel.

L’importance du rapport Omega-3, Omega-6

Le rapport oméga-6/oméga-3 de 1,9 (faible), dans l’huile de colza,  permet de se rapprocher de la valeur moyenne apportée par l’alimentation conseillée par l’AFSSA  (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) (rapport 5). Actuellement, selon l’AFSSA (devenue récemment ANSES), le rapport de la consommation oméga-6/oméga-3 actuel en France est fortement déséquilibré. Selon des études récentes de consommation alimentaires, il serait compris entre 10 et 15, avec une moyenne à 12. L’AFSSA recommande d’augmenter la consommation d’oméga-3 et de diminuer la consommation d’oméga-6 pour atteindre un rapport de 5.

Comparativement les autres apports alimentaires par exemple  la graisse de bœuf ou de canard présentent un rapport beaucoup plus élevé. L’huile de colza se classe mieux que l’huile de noix (4,2), l’huile de soja (6,9), l’huile de germe de blé (7,1) et l’huile de tournesol (plus de 100).

De nombreux spécialistes des oméga-3 pensent qu’un rapport plus bas serait souhaitable car plus proche des conditions de vie datant d’avant l’ère industrielle. Notre physiologie, notre biochimie et nos gènes seraient adaptés à un rapport plus bas, qui a augmenté seulement très récemment avec l’élevage intensif et l’alimentation des animaux en céréales (maïs et tournesol, riches en oméga-6) au lieu des végétaux habituels (moins riches en oméga-6 et contenant davantage d’oméga-3).

Pour ceux qui souhaiteraient en savoir encore  plus :

Le caractère néfaste de l’excès d’oméga-6 dans l’alimentation est maintenant reconnu. Les huiles de tournesol et de maïs, et les graisses animales, en sont de grands pourvoyeurs. L’huile d’olive contient une certaine proportion d’oméga 6, le ratio oméga 6/oméga 3 étant d’un peu après 10:1 Cette huile est reconnue pour ses effets anti-inflammatoires. Il est important de noter que bien que les oméga-6 soient néfastes lorsque le ratio excède les 5:1, ils ont un effet anti-inflammatoire lorsque la quantité d’oméga 3 est adéquate (ratio en dessous de 5:1, l’idéal étant 1:1). Cela s’explique par le processus de métabolisation des oméga-6, s’il n’y a pas assez d’oméga-3, les oméga-6 ne seront pas métabolisés en acides gras anti-inflammatoires comme l’acide dihomo-gamma-linoléique, ce dernier permettant de bloquer la conversion de l’acide arachidonique, acide gras à caractère relativement inflammatoire. Pour pouvoir bien métaboliser ces oméga 6, il faut donc des omégas 3 mais également de la vitamine E (indispensable pour assurer l’effet anti-inflammatoire des oméga-3, on en trouve aussi dans les noisettes, les avocats et les sardines par exemple) , du magnésium, des vitamines A, C, B6 et du zinc. Ce n’est donc pas la quantité d’oméga-6 qui compte mais le ratio oméga 6/oméga 3, malheureusement une grande partie des aliments gras courants contiennent beaucoup d’oméga 6.

Aux États-Unis, une allégation concernant la réduction des maladies cardio-vasculaires a été approuvée par la FDA en 2006.

L’huile de colza présente aussi dans la « Sauce de Nelly » serait donc la meilleure huile à consommer au quotidien avec l’huile d’olive, l’huile de noix et l’huile de lin. Le conseil de « varier les huiles » devrait donc surtout s’appliquer à ces 4 huiles, et ne pas inclure des huiles trop riches en oméga-6 (tournesol, maïs, soja, pépins de raisin, arachide). Si l’huile doit être conservée à l’abri de la lumière pour limiter sa dégradation, il en est de même de « La sauce de Nelly ».

Pour conclure, sur le site du service suisse de la nutrition (SSN), j’y ai trouvé une belle recommandation :

En raison de ses acides gras, l’huile de colza compte parmi les plus précieuses huiles comestibles. Elle ne contient que 6 à 8% d’acides gras saturés, 58 à 60% d’acides oléiques insaturés simples et environ un tiers d’acides gras insaturés multiples. En plus de l’acide linoléique essentiel qui représente en gros 20%, l’huile de colza contient environ 10% d’acide alpha linolénique – un acide gras omega-3. A part dans l’huile de colza, on ne trouve cet acide gras en quantité notable que dans l’huile de noix (13%), l’huile de germe de froment et l’huile de soja (8% chacune) ainsi que l’huile de lin (54%).

Le rapport entre les acides gras omega-6 et omega-3 de 2,5:1 est favorable. Dans les autres variétés d’huile, les valeurs en acides gras omega-6 sont nettement plus élevées. L’huile de colza contient environ 23 mg de vitamine E pour 100 grammes. En en consommant 15 g par jour, on couvre ainsi un tiers de nos besoins en vitamine E. Cela dit, il ne faut cependant pas oublier que le rapport entre cette vitamine (protection contre l’oxydation) et les acides gras insaturés est plus favorable que dans toutes les autres variétés. L’huile de colza convient donc surtout pour la cuisine froide et les cuissons modérées (et non pour rôtir), elle est donc l’atout principal de « la sauce de Nelly ».

Un site à visiter :